Statut de conservation IUCN
Un tétras des armoises avec ses sacs gulaires.

Le Tétras des armoises (Centrocercus urophasianus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Phasianidae. C'est l'une des deux seules espèces du genre Centrocercus. Cet oiseau est le plus grand tétras d'Amérique du Nord.

Description

Il s'agit d'un tétras de grande taille, dont les adultes ont une queue longue et munie de pointes, et des plumes aux pattes. Ne possédant pas de gésier de broyage, le tétras des armoises ne se nourrit pas de graines et de pousses trop dures car il ne peut pas les digérer. À la place, il va préférer se nourrir de différentes armoises, lui fournissant une protection. Il lui arrive aussi de manger des insectes. Son poids varie entre 1,5 et 3 kg.

Reproduction

Les femelles regardent les parades nuptiales des mâles. Ils font leur parade dans une arène commune appelée lek. La parade nuptiale consiste à gonfler et dégonfler le sac vocal pour produire des bruits forts et résonnant, tels que des glougloutements ou des caquetages. Ils vont aussi montrer leur queue en éventail. Seuls quelques-uns, parmi les plus forts, auront la chance de s'accoupler avec les femelles. une fois la gestation faite, les femelles pondent entre six et huit œufs. Au maximum huit semaines plus tard, les petits sont aptes à migrer vers des latitudes plus basses, afin de trouver à manger durant l'hiver.

Répartition

Cet oiseau réside dans les prairies et steppes à armoise de l'ouest du continent nord-américain.

Sous-espèces

D'après la classification de référence (version 5.2, 2015) du Congrès ornithologique international, cette espèce est monotypique (non divisée en sous-espèces).

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) considère la sous-espèce Centrocercus urophasianus phaios comme valide (elle n'est reconnue par aucune autorité taxinomique en 2015), et affirme que cette population n'a pas été observée depuis le début du XX siècle dans son ancienne aire de répartition, dans la vallée de l’Okanagan, en Colombie-Britannique.

Références